Outre les globes de mariées, il existait d’autres sortes de globes.
Un bouquet de quenouille était parfois, offert par la mère ou la marraine pendant la messe du mariage. Symbole du travail, il était ensuite béni et laissé le plus souvent à l’église afin de permettre au travail du nouveau couple d’être sous la protection de la Vierge.
Jour important pour les jeunes gens, ce sacrement dispose parfois de son propre globe. La communion était alors composée de 3 cérémonies : la première communion ou communion privée (entre 7 et 12 ans), la communion solennelle et la confirmation.
A cette occasion les jeunes filles étaient vêtues d’une robe blanche ornée d’un bouquet, de gants blancs et d’une aumônière. Elles portaient un voile retenu par une couronne de fleurs. Elles tenaient dans leurs mains un missel et un chapelet.
Les garçons revêtaient un costume trois pièces ou un costume de marin. A leur bras gauche, un brassard blanc les distinguait.
A partir des années 1950, ces costumes disparaissent au profit d’une aube blanche très sobre.
De nombreux souvenirs étaient distribués : des images pieuses aux personnes présentes ou des cadeaux offerts aux communiants.
Dans ce globe, nous pouvons voir une couronne, une statuette de la Vierge mais aussi une photo de la communiante.
Dans certains globes, des objets assez surprenants sont conservés.
Un globe de notre collection comporte ainsi un couple de paludiers en coquillage provenant du Pays blanc, sans doute produit par des« faiseuses de bouquets » du Bourg-en-Batz. Il s'agit de poupées en costume traditionnel de mariage.
Les époux qui partaient en tant que marins rapportaient, en signe d’amour, un oiseau de chaque rivage où ils avaient accostés.